Mgr Laurent DOGNIN, évêque de Quimper et Léon, après avoir pris connaissance des différentes enquêtes canoniques diligentées en 1963, 1968 et 1974 au sujet des « événements » de Kerizinen, atteste que ces enquêtes ont été menées avec rigueur et que leurs conclusions sont pertinentes. C’est pourquoi, à la suite de ses quatre prédécesseurs, Mgr FAUVEL, Mgr BARBU, Mgr GUILLON, et Mgr LE VERT, et pour les mêmes raisons, il ne reconnaît pas le caractère surnaturel desdits « événements » de Kerizinen, ni l’authenticité des « messages » que Jeanne-Louise RAMONET a déclaré avoir reçus du Christ et de la Vierge Marie entre 1938 et 1965, à Kerizinen, lieu-dit situé sur la commune de Plounévez-Lochrist, en Finistère.
Mgr DOGNIN précise également que l’enquête canonique réalisée en 1974 par Mgr BARBU, avec l’aide de plusieurs biblistes et théologiens, avait été menée selon les règles de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et de manière très approfondie.
Les principales personnes concernées, dont Mademoiselle RAMONET, avaient été longuement auditionnées. Tous les théologiens consultés par Mgr BARBU avaient été formels et unanimes pour souligner les nombreuses erreurs et incohérences des écrits de ces « messages ». Cette enquête a fait l’objet d’un rapport détaillé adressé le 27 février 1975 à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (Vatican) ; celle-ci, dans sa réponse du 21 juin 1975, a approuvé les conclusions pastorales de Mgr BARBU.
Kerizinen n’est donc pas un lieu de pèlerinage reconnu par l’évêque de Quimper et Léon. La célébration du culte public et en particulier de l’eucharistie n’y est pas autorisée. Les personnes qui s’y réunissent pour prier le font de façon privée.
Ceci étant rappelé, Mgr DOGNIN se réjouit que la Vierge Marie soit priée dans l’ensemble du diocèse. Mais il encourage les fidèles à le faire dans les nombreux sanctuaires mariaux où le culte public est autorisé par l’Église, comme par exemple à la basilique Notre-Dame du Folgoët.
Quimper, le 31 août 2020