La messe en breton présidée par le père Dominique Thépaut a ouvert le pardon de l’Assomption. Devant une assemblée toujours aussi fervente, il a fait l’éloge du travail du père Job an Irien, présent dans la nef, pour la promotion du breton dans la liturgie à travers des traductions et de nombreuses parutions.
Cette année, le pardon était présidé par le père Roger Hébert, nommé recteur du sanctuaire du Laghet dans le diocèse de Nice. Il a assisté à sa première messe en breton, en présence également du curé de la paroisse, le père Erwan de Kermenguy.
A la messe en plein air du 15 août, le père Roger a insisté pour présenter la Vierge, non pas comme une reine mais comme une mère en citant largement le pape François. En reprenant l’origine de l’appellation de Notre-Dame de Tout-Remède, il conclut qu’un seul remède est donné par la Vierge ; « C’est Celui qu’elle tient dans ses bras, Jésus ! ».
Dans l’après-midi, le père Hébert a défini le sens de cette fête de l’Assomption : un chemin vers le ciel qui nous aère, un message adressé « à tous ceux qui crient leur peur de mourir asphyxiés ». Après avoir repris les paroles de la Vierge adressées à Sainte Bernadette de Lourdes, il conclut : « Puissions-nous devenir ces témoins capables de montrer à tous ceux qui s’asphyxient que le bonheur du ciel est possible sur la terre ».
Favorisé par une météo clémente, le pardon a connu une belle affluence.