Fêtée le 26 juillet
Aucun des quatre évangiles ne nous parle d’elle. Seuls des évangiles apocryphes nous parlent d’elle, avec un luxe de détails où la part de la légende est grande. Parmi ces écrits non reçus par l’Eglise, citons le Protévangile de Jacques, un ouvrage qui s’étend longuement sur l’enfance de la Vierge Marie. Le culte de la grand-mère de Jésus remonte loin dans le temps. Constantinople avait, au VIe siècle, une église dédiée à sainte Anne ; une autre existait à Jérusalem, construite sur l’emplacement présumé de son tombeau. On voit encore aujourd’hui dans la cité sainte une église Sainte-Anne, qui remonte à l’époque des Croisades. En France, le culte de sainte Anne est lié à l’ancienne cathédrale d’Apt. La tradition rapporte que des reliques de la sainte, cachées dans la crypte, y furent retrouvées au VIIIe siècle en présence de Charlemagne. La Bretagne est vraiment le domaine de sainte Anne. Les évêques de la province l’ont d’ailleurs proclamée patronne principale de la Bretagne.Le principal sanctuaire, c’est évidemment celui de Sainte-Anne d’Auray. Dans le diocèse de Quimper, citons en premier la chapelle de Sainte-Anne-la-Palud, au bord de la baie de Douarnenez. D’autres chapelles sont l’objet de la ferveur des fidèles, ainsi, entre autres, à Fouesnant, Lampaul-Guimiliau et Plonéis. Des églises paroissiales lui sont, par ailleurs, dédiées, ainsi Kernilis et Le Guilvinec.
Breiz a zo, e gwirionez, domani santez Anna. E peb parrez e kaver eun delwenn en he enor, aliez eun aoter. Eskibien hor bro o-deus diskleriet anezi kenta patronez Breiz. Ar chapeliou brudeta dediet dezi a zo e Santez-Anna-Wened hag e Santez-Anna-ar-Palud. Santez Anna en em ziskouezas d’an den santel Nikolazig e Keranna er 17ed kantved. Ahano en em strewas an devosion da santez Anna dre Vreiz a-bez. Koulskoude, santez Anna n’eo ket ganet e Breiz. Mamm d’ar Werc’hez Vari, Anna e-neus bevet gant e bried Joachim evel Juzevien e amzer. Sevel e verc’h Vari hervez lezenn Moïzez, ober deuz outi eur vaouez din da veza mamm d’ar Zalver Jézuz, aze eman he c’hefridi hag he enor.