D: Da feiz on tadou koz, ni pôtred Breiz-Izel, ni ‘zalho mad atao;
‘Vid feiz on tadou koz hag en-dro d’he baniel, ni oll en-em stardo;
Feiz karet on tadou, morse ni n’ho naho;
Kentoc’h ni a varvo! (3 w)
1- Dougennet ‘neus da boan, da Zoue madelezuz,
Desket ‘neus dit an hent a gas d’ar wir vuez,
Devet e-neus en tan da druillou ken truezuz,
Gand dour ar Vadeziant,’peus gwisket karantez.
2. Aozet e-neus ar pred, bara ha gwin e vuez,
‘Vid terri dit da naon, beza ganit bepred;
Rannet ‘neus e vadou, evid skuilla levenez,
Digeri da galon ha mond war-zu ar bed.
3. Eun deiz ‘teuio ar peoc’h, pa deuzo er skêrijenn
Teñvalijenn an noz, ha skorn ar vuez goz;
Savet eo da Zalver, outañ e teu ‘n eienenn
A zach peb den d’an Tad, beteg er baradoz.
À la foi de nos vieux pères (nouveaux couplets)
R: A la foi de nos vieux pères, nous, enfants de Bretagne, serons toujours fidèles.
Pour la foi de nos vieux pères, autour de cette bannière, nous serons tous unis.
Foi bien aimée de nos pères, jamais nous ne te renierons.
Plutôt mourir! (ter)
1. Il a porté ta souffrance, ton Dieu miséricordieux;
Il t’a appris le chemin qui mène à la vraie vie;
Il a brûlé au feu tes hardes si pitoyables,
Dans l’eau du baptême, tu as revêtu l’amour.
2. Il t’a préparé le repas, le pain et le vin de sa vie,
Pour te rassasier et être toujours avec toi;
Il a partagé ses biens, pour répandre la joie,
Ouvrir ton coeur et aller au monde.
3. Un jour viendra la paix, quand disparaîtra dans la lumière
La ténèbre de la nuit, et la glace de ta vie ancienne;
Il est debout ton Sauveur, de lui coule une source
Qui attire tout homme vers le Père, jusqu’au Paradis!