Klevet ho peus ar c’hrouadur er maez ? Par Kentigwern et Myrzinn Jaouen

Erruet omp e miz an Azvent, evel e vez lavaret gant hor breudeur e bro Wened. Ar mare plijusañ eo evidomp Kristenion, rak gouzout a reomp e vo ur burzhud war an douar. Degaset e vo esperañs ha karantez gant Doue evit an holl. Pep lec’h hag en hon ti e vo savet ur c’hrouadurig evel an hini a oa bet ganet da salver.

Siwazh, er maez, tro-dro deomp e vez lod eus ar  Vretoned o klask ur c’hraou  evit o familh. Lennet vez bep sizhun istorioù mil glac’harus war ur familh a vev en ur c’hamping, pe e vez lennet istor trist tud yaouank ne c’hallont ket bevañ en hor parrezioù deuet da vout re ger. Pa oa erruet Jozeb ha Mari e Bethlem e oa bet klasket gante ur gambr e pep lec’h, pe ul loch evit kousket. Plas ebet neblec’h, a veze respontet dezho, erfin o doa kavet ur c’hraou bihañ. Ganet e oa bet Jezus e-kreiz ar baourantez. Gant skoazell burzhud Nedeleg, klaskomp da reiñ da bep familh ur c’hraou, ur goudor. Serret eo an holl dorioù evit ar re yaouank paour, met chom a raio plas, tiez goullo zo, tiez dieub zo. Ni Kristenion a c’hallo klask da zigor an nor da familh Jezus, e pep familh, hag e pep bugel e vez kavet ar mabig Jezus.

E mare an esperañs klaskomp da reiñ esperañs d’ar re yaouank, lavarit dezho evel a lavaromp d’ar salver, donemat amañ, donemat en hon ti, donemat en hor c’halonoù.

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Entendez-vous le nouveau-né dehors ?

Nous voici arrivé au mois de l’Avent, comme le disent très justement nos frères du pays de Vannes. Voici la période la plus belle et la plus joyeuse pour nous, Chrétien, car nous savons qu’un miracle va arriver sur terre. L’amour et l’espérance seront envoyés sur terre par Dieu et pour tous. 

Déjà partout autour de nous et dans nos maisons nous construisons des crèches comme celle dans laquelle est né le Sauveur. 

Hélas, dehors, autour de nous, de nombreux Bretons cherchent une crèche pour les familles. Chaque semaine nous lisons dans les journaux des histoires d’une tristesse infinie. Celle de familles vivant à l’année dans des campings, celle de jeunes qui ne peuvent plus vivre dans nos paroisses devenues inaccessibles pour eux, car devenues trop chères. 

Quand Joseph et Marie sont arrivés à Bethleem, ils ont cherché une chambre partout. Même la plus petite des auberges, tout était complet. Toujours la porte leur a été fermée. En désespoir de cause, ils ont trouvé une crèche, avec un âne et un bœuf. Jésus est né ainsi, au milieu de la pauvreté. 

Avec l’aide du miracle de Noël et son espérance, cherchons à donner à chaque famille une crèche, un abri. Aujourd’hui les portes sont fermées pour les jeunes qui n’ont pas assez d’argent, mais heureusement il reste de la place, des maisons sont vides, des maisons sont libres dans nos paroisses. Nous, Chrétien, nous pouvons chercher à ouvrir la porte à la Sainte Famille. Dans chaque famille et dans chaque enfant il y a l’enfant Jésus. 

En cette période d’espérance, cherchons à donner de l’espérance aux jeunes, disons-leur ce que nous disons au Sauveur, bienvenu, bienvenu dans nos maisons, bienvenu dans nos cœurs.