Cette année, le pardon de la Trinité s’est déroulé le jour du premier tour des élections législatives, avec un accès voiture interdit au bourg de Rumengol, dû à des gros travaux de réaménagement. Deux handicaps qui n’ont pas rebuté les pèlerins.
Les cérémonies ont démarré par la traditionnelle messe en breton. Elle a été concélébrée par les pères Job an Irien et Daniel de Kerdanet, deux générations différentes portant un renouveau apprécié par l’assemblée, assurée désormais de l’avenir de cette messe. Ils étaient accompagnés par Philippe Guillou, diacre de la paroisse et coordinateur diocésain du service « culture et foi ».
Obligés de se garer à l’extérieur de l’agglomération, les pèlerins arrivaient à pied sur le champ des pardons, le dimanche pour la messe en plein air. Cela rappelait pour les plus anciens, les pardons d’antan où les marcheurs venaient de bien plus loin. La célébration était présidée par le curé de la paroisse, le père Erwan de Kermenguy. Avant la bénédiction finale, il a présenté et signé trois enfants qui vont prochainement être baptisés.
Sur le site, les bénévoles du service diocésain des hospitaliers, prenaient les inscriptions pour le prochain pèlerinage des malades à Lourdes, du 12 au 17 septembre et répondaient à toute interrogation. De nombreuse familles sont restées pique-niquer dans le jardin de la Maison Sainte Thérèse, à l’ombre des arbres où les attendaient tables et bancs pour leur confort.
Après le chapelet médité à l’église, toujours bien fréquenté, le père Yves Andiantsoa, prêtre de la paroisse a célébré les vêpres. Psaumes, magnificat et chants bretons ont précédé le salut du Saint sacrement. La célébration s’est terminée par le chant breton de la foi de nos pères « Da feiz on tadou koz » en mémoire d’Odette qui nous a quittés en septembre dernier.
Le prochain rendez-vous sera le pardon du 15 août qui accueillera cette année la troménie de Marie, un pèlerinage faisant le tour de la Bretagne du juin à septembre.