Entièrement présidé par le curé de la paroisse, le pardon de la Trinité à Rumengol a débuté traditionnellement, samedi 25 mai, par la messe en breton, toujours aussi fervente mais un peu moins suivie cette année.
Dimanche matin, la météo incertaine n’a pas effrayé les pèlerins. Messe unique dans la paroisse, elle a accueilli les familles des vingt jeunes qui renouvelaient leur profession de foi. Dans son homélie, le père Philippe Jézéquel a commencé par donner le sens de cette fête de la Trinité : Dieu unique en trois personnes, Père, Fils et Esprit. Il a rappelé aux jeunes que nous sommes enfants de Dieu. Notre chemin vers Lui dure toute la vie. Après la profession de foi vient la confirmation puis à l’âge adulte, nous sommes engagés à servir les autres et envoyés en mission. « Ce qui nous est demandé, ce n’est pas de faire des adeptes mais des disciples du Christ » a précisé le père Philippe.
En fin de célébration, le père Théophile Ramaro a été remercié de son travail sur la paroisse. Il rejoint Quimper à la rentrée. Ana Leroux a reçu également un présent pour sa fin de mission auprès des jeunes.
Aux vêpres, le père Erwan a parlé des quatre vertus cardinales et des trois vertus théologales en insistant sur l’espérance. Cette vertu qui a porté Saint Joséphine Bakitha au-delà de ses épreuves. Désormais à Rumengol, les pèlerins pourront prier devant sa statue offerte par un couple de Landerneau.