C’est avec les portes grandes ouvertes que la cathédrale Saint Corentin a accueilli le Jesus’day le samedi 9 octobre.
Fin octobre 1971. Une douzaine de brestois se réunissaient pour une première rencontre dans la chapelle de l’aumônerie des étudiants à Brest, rue Lamotte Piquet. C’était la naissance du Renouveau charismatique dans le Finistère. Depuis 50 ans, la prière fervente des groupes montent chaque semaine vers le Père. Ils ont culminé jusqu’à 46 en 1994. Aujourd’hui moins nombreux, ils continuent à louer Dieu, de vivre de sa parole et essayent de suivre la route indiquée par le Saint Père François : la conversion au Christ jusqu’à la sainteté.
Cette belle journée du Jesus’ Day a permis de se replonger dans « ce courant de grâces » du Renouveau. Elle s’est déroulée de façon paisible et fraternelle, au cœur de notre Église diocésaine.
Ce qui a été le plus marquant, c’est sans doute la dimension œcuménique. Le pasteur Philippe Galchier, de l’église Nouvel Espoir à Brest, a expliqué « l’œuvre de l’Esprit Saint auprès des hommes ». Il est maintenant important que cette ouverture puisse avoir une suite dans les rencontres locales. Cela fait partie de la mission que le pape François a confiée au Renouveau et qui comporte plusieurs autres appels, dont l’évangélisation, le soin des pauvres et des nécessiteux, l’accueil des marginalisés, tout cela sur la base de l’adoration.
L’après-midi et pendant la veillée, le Père Yann Dominique De Lafforest, de la communauté des frères de Saint-Jean de Troussures dans l’Oise et originaire de Carantec nous a dit sa joie de prêcher « la miséricorde de Dieu » dans la cathédrale de son diocèse d’origine.
La louange assurée par l’Eglise du Nouvel Espoir et le groupe Sinaï a résonné jusque dans les hauteurs de la cathédrale, entraînant les participants à se tourner vers Dieu. Par les prédications, le sacrement de réconciliation, la prière des frères, la louange ainsi que l’Eucharistie célébrée par Mgr Dognin, le Seigneur a touché les cœurs, consolé, guéri, délivré, éclairé…
Ce rassemblement du 9 octobre est, peut-être, au seuil d’une nouvelle étape du Renouveau. Il s’agit moins de promouvoir l’essor des groupes de prière que de « partager avec tous dans l’Eglise les grâces liées au Baptême dans l’Esprit Saint » « Puisse-t-il devenir une grâce pentecostale pour toute l’Eglise. Pour être fidèle à sa source, un fleuve doit se jeter dans la mer ! » (Pape François Rome 2017)
Cela doit nous rendre attentifs à ce qui est en train de naître : « Voici que je fais toutes choses nouvelles » ( Ap 21, 5). Attentifs aussi à ce que nous disent les jeunes dans nos communautés.
« Que la grâce nous précède et nous accompagne toujours » (Prière liturgique).
Marie Christine Le Roy, fraternité diocésaine
« Pendant l’exposition du St Sacrement à la cathédrale, le 9 octobre 2021, je crois que je peux dire que j’ai expérimenté la douceur de Jésus… Pendant ce long temps -1heure/1heure 30 ?-, j’ai commencé par prier pour…pour… pour…. Puis Jésus m’a fait comprendre de ne rien faire mais d’être là, répétant de multiples fois : « Envahis-moi »…
J’étais bien, tranquille, paisible. Depuis, j’y pense souvent comme à un moment extraordinaire, souhaitant le revivre, mais c’était réservé à ce jour-là ! Ceci ne m’empêche pas de me mettre dans les conditions qui m’ont permis de vivre cette expérience…