Dernier jour de pèlerinage ce vendredi 21 avril. Pendant quatre jours, les quelque 500 pèlerins, jeunes, malades, familles du diocèse de Quimper et Léon ont cheminé dans leur foi et approfondi le thème d’année du sanctuaire : Allez dire aux prêtres de construire ici une chapelle… Ces mots adressés par la Vierge Marie à la petite Bernadette. Aujourd’hui, des dizaines de milliers de pèlerins viennent chaque année se recueillir là où cette chapelle a été construite, là où la Vierge est apparue. Ce matin, les Finistériens se sont rassemblés devant la grotte pour célébrer la messe. Avec eux, les diocèses de Rennes, de Châlons et les jeunes du diocèse de Lyon… Près de 2000 personnes ont vécu ensemble cette célébration. « Nous formons cette famille de Dieu. C’est Lui qui nous rassemble et qui ne cesse de susciter son Église. Une Église sainte et belle, habitée par l’amour de Jésus ; une Église qui ne cesse de grandir, de prier, de témoigner… Jésus nous donne sa Parole. Il nous parle au fond de notre cœur. Il nous donne sa paix, sa confiance, son espérance, son amour. Ici et chaque jour, nous découvrons que nous sommes tous des enfants bien aimés de Dieu. »
Une célébration qui a revêtu un caractère tout particulier pour Philomène, 6 ans et demi. La jeune fille a fait sa première communion à la grotte. Un sacrement pour laquelle elle se préparait depuis longtemps déjà.
Après la célébration, les jeunes et les pèlerins malades étaient invités à passer au rocher, pour confier à la Vierge Marie leurs peines, leurs souffrances, leurs fardeaux.
Pendant ce temps-là, la vingtaine d’enfants présents pendant ce pèlerinage ont fabriqué un vitrail en mosaïque, avant de prendre un temps de recueillement autour du signe de la lumière. Chacun a pu confier une intention de prière, inscrite sur un cierge, avant d’aller le déposer à la chapelle des lumières.
Dans l’après-midi, celles et ceux qui le souhaitent pourront vivre un temps de rencontre et d’échanges avec Mgr Dognin, avant de tous se rassembler pour la célébration d’envoi.
« Dans un monde individualiste et animé par un désir de toute puissance, Lourdes est un oasis de paix et de fraternité bienveillante où nos fragilités sont accueillies et même honorées ! Bernadette n’a-t-elle pas dit : « La belle dame m’a regardée comme une personne », confiait une pèlerine au cours de cette semaine à Lourdes.