Les vendredis 15, 22 et 29 janvier et le 5 février
Le projet de loi relatif à la bioéthique sera débattu en seconde lecture au Sénat au début de l’année 2021. En l’examinant de près, on s’aperçoit qu’il reflète un « affrontement culturel entre la technique considérée comme un absolu et la responsabilité morale de l’homme.[…] Il s’agit d’un domaine particulièrement délicat et décisif, où émerge avec une force dramatique la question fondamentale de savoir si l’homme s’est produit lui-même ou s’il dépend de Dieu».
Il est vrai que les techniques biomédicales s’immiscent là où s’origine la vie humaine dès l’émergence de la toute première cellule après la fécondation. « Cependant, tous les croyants, à quelque religion qu’ils appartiennent, ont toujours entendu la voix et la manifestation de Dieu dans le langage des créatures. Au contraire, l’oubli de Dieu rend opaque la créature elle-même. » L’oubli de la transcendance en chaque être humain rend périlleuse la bioéthique.
C’est pourquoi, encouragés par les évêques de France, les membres du Groupe bioéthique de la Conférence des Évêques de France proposent quatre journées de prière et de jeûne en janvier-février 2021, afin que les yeux de tous – les nôtres et ceux d’autrui – s’ouvrent et sachent discerner la dignité inouïe de toute créature humaine.