« De partout on venait à lui » est le thème du dimanche de la santé, le 11 février 2024.
Le dimanche de la santé a été instauré vers la fin des années 80 à l’initiative d’un groupe de l’Action Catholique des Milieux Sanitaires et Sociaux (ACMSS) pour mettre en lumière les soignants de tous horizons dans les communautés paroissiales.
Le dimanche de la santé se situe dans le calendrier le dimanche le plus proche de la journée mondiale des malades (11 février) instaurée par Jean-Paul II en 1992. Cette année ça sera donc le même jour ! Ce dimanche 11 février 2024 : et fête de Notre Dame de Lourdes nous prierons donc pour les malades et pour ceux qui les soignent
La vocation du dimanche de la santé est vraiment de rendre visible dans les communautés chrétiennes, les soignants, les aidants, les visiteurs de malades, les équipes d’aumônerie, le Service Evangélique des malades autres associations… tous ceux qui œuvrent (parfois dans l’ombre) et qui sont tellement importants, tellement essentiels pour la prise en charge des personnes malades, âgées, handicapées.
Le dimanche de la santé pourrait être l’occasion de les envoyer en mission, de les réunir autour de l’autel pour le Notre Père par exemple, de les bénir à l’envoi… On prie souvent pour les malades… prie-t-on suffisamment pour ceux qui prennent soin d’eux, pour les médecins, les chercheurs, tous ceux qui font avancer le soin .
A noter la revue publiée pour cette journée et qui propose (entre autre) une réflexion à partir de l’Evangile de 6ème dimanche du temps ordinaire, dans l’Evangile de Marc 1, 40-45 la guérison du lépreux. : « De partout on venait à lui »
Nous te rendons grâce,
Et nous te bénissons Dieu notre père
Pout Jésus ton Christ.
Il a partagé le tout de nos vies
Avec leur lot de bonheurs et de réussites
De souffrances ou de peines,
Avec leurs tourments et leurs manquements
Avec leurs doutes et leurs emportements.
Par lui nous te savons tout proche de chacun,
A chaque instant, de partout nous venons à Lui
De partout il nous mène à Toi.
Chantal Lavoillotte
« … Frères et sœurs, le premier soin dont nous avons besoin dans la maladie est une proximité pleine de compassion et de tendresse…
A vous qui vivez la maladie, qu’elle soit passagère ou chronique, je voudrais dire : n’ayez pas honte de votre désir de proximité et de tendresse ! Ne le cachez pas et ne pensez jamais que vous êtes un fardeau pour les autres. La condition des malades nous invite tous à freiner les rythmes exaspérés dans lesquels nous sommes plongés et à nous redécouvrir.
Dans ce changement d’époque que nous vivons, nous chrétiens, sommes particulièrement appelés à adopter le regard compatissant de Jésus. Prenons soin de ceux qui souffrent et qui sont seuls, peut-être marginalisés et rejetés. Avec l’amour mutuel, que le Christ Seigneur nous donne dans la prière, en particulier dans l’Eucharistie, guérissons les blessures de la solitude et de l’isolement.
Les malades fragiles, les pauvres sont au cœur de l’Eglise et doivent aussi être au centre de nos attentions humaines et de nos sollicitudes pastorales. Ne l’oublions pas !
Rome, le 10 janvier 2024