En ce dimanche de Pentecôte, l’église de Rumengol était remplie des familles des enfants qui faisaient leur première communion (« 2ème vague » après la 1ère communion à Landerneau le jeudi de l’Ascension).
La célébration, pleine de joie (merci aux 2 animatrices de chant, y compris la plus jeune qui se lançait !) a permis aux enfants de recevoir pour la 1ère fois le Corps du Christ.
Jésus est mort il y a 2000 ans, mais parce qu’il est Ressuscité, il peut venir chaque jour dans nos cœurs. Puisqu’il a pu passer à travers les murs de la maison fermée à double tour où se tenaient ses disciples, il vient et se rend présent aujourd’hui dans nos églises. Il est tout aussi réellement présent dans l’eucharistie qu’il l’était auprès de ses disciples.
Le curé a imaginé un dialogue entre les enfants et un vieux « tonton Jules » qui aurait un peu de mal à comprendre l’eucharistie pour expliquer le sens de la messe. A chaque messe, tu accueilles Dieu en toi. Car il est celui qui te connaît mieux que tout autre. Il parle ta « langue maternelle », car il te connaît mieux que ta maman.
A la question « quand ferez-vous votre 2ème communion ? » les enfants ont vite répondu « dimanche prochain », ce qui a permis de calculer qu’à la Pentecôte 2024 ils seront rendu à leur 53ème communion. En effet, la messe c’est tous les dimanches pour un chrétien.
Chaque dimanche la messe nous nourrit. Sinon on parlerait de « dernière communion » et non de « première communion ».
Le curé en a profité pour recycler l’histoire du canard sans tête qui lui tient à cœur et qui explique que les valeurs chrétiennes sans Jésus ne marchent pas longtemps. Le Christ, c’est la tête, il nous faut rester relié à lui.
Finalement, emmener les enfants à la messe le dimanche matin, c’est certes un effort pour les parents… mais cela leur fait du bien à eux aussi. C’est l’occasion de déconnecter une heure par semaine, de se poser, d’écouter les chants, de réfléchir, de prier… Cela déconnecte? ou plutôt la messe nous reconnecte à l’essentiel.
Une belle messe de première communion, bien appréciée de tous.
En attendant de nous retrouver dimanche prochain pour le pardon de Rumengol !