Pardon de l’Assomption, le sanctuaire de Rumengol a une nouvelle fois vécu cette belle fête qui célèbre à la fois la mort, la résurrection, l’entrée au paradis et le couronnement de la Vierge Marie. La liturgie de l’Assomption montre Marie comme la « transfigurée ». Le Christ confirme en elle sa propre victoire sur la mort.
Le pardon a débuté par la messe en breton, en fin d’après-midi du 14 août, présidée par le père Dominique Thépaut, prêtre du diocèse. En soirée les marcheurs de la Troménie de Marie, arrivés quelques heures auparavant, ont animé une veillée, suivie toute la nuit de l’adoration du Saint Sacrement.
Le lundi 15 août au matin, le père Erwan de Kermenguy, curé de la paroisse a présidé la messe en plein air. Il a défini dans son homélie le sens profond de cette fête. C’est le 1er novembre 1950 que le Pape Pie XII affirmait la foi de l’Église en l’Assomption de la Vierge Marie par une définition dogmatique. A la fin de la célébration, toutes les familles ont été conviées à se réunir devant l’oratoire pour recevoir une bénédiction individuelle, donnée par tous les prêtres présents.
Après le chapelet médité, animé par la Troménie de Marie, en début d’après-midi, les vêpres ont retrouvé cette belle procession de croix, bannières et statues, absente depuis le début de la pandémie. Au retour de l’église, après le salut du Saint Sacrement, les pèlerins ont chanté avec ferveur ce beau cantique traditionnel qui exprime en breton la foi de nos ancêtres : « Da feiz on tadou koz ».