Fété le 21 juin
D’après la tradition, Méen (ou Meven) est né 520 à Ork, dans le sud du pays de Galles. Disciple de saint Samson, il accompagne son maître en Armorique. Plus tard il quitte Dol et fonde son propre monastère à Gaël, et c’est là qu’il meurt le 21 juin 617. Le monastère de Gaël ayant été détruit par les Normands, un nouveau monastère sera construit plus au nord, à Saint-Méen-le-Grand. Le tombeau devient, dans la suite, l’objet de la faveur des pèlerins. On y venait se faire guérir de la gale, dite justement « mal de saint Méen ».
Ganet e tro ar bloaz 520 e Bro-Gembre, Meen (pe Neven) e ya da vanac’h en eur gouent renet gant Samson. Heulia a ra e vestr betek Bro-Arvorig. Diwezatoc’h, Meen a font diouz e du eur manati nevez e Gaël, hag aze e varvo en bloaz 617. Pa oe bet distrujet ar manati-se gant an Normaned, eur manati all e oe savet el lec’h anvet breman Sant-Meen (pe Sant-Neven). Bez ar zant e veze darempredet gwechall gant ar birhirined o klask parea euz ar rogn anvet evid-se droug sant Meen.
Le culte de saint Méen s’est répandu dans toute la Bretagne. Parmi les paroisses qui se réclament de son patronage, citons Saint-Méen-le-Grand (35) et Saint-Méen près de Lesneven, et aussi Tréméven et Ploéven (29). Hors de Bretagne, le saint est l’ojet de la dévotion des fidèles, jusque dans le Périgord et le Jura.