Fété le 5 octobre
Fils de paysans de Croixanvec, près de Loudéac, Maurice Duault fit de brillantes études à l’université de Paris; Mais, à peine prêtre, dès l’âge de 23 ans, il entra à la jeune abbaye de Langonnet. A la mort de l’abbé, en 1145, Maurice fut désigné pour lui succéder. Il avait 31 ans. Pendant trente ans, il s’acquittera de cette fonction. En 1777 il prit la tête d’un groupe de douze compagnons pour fonder l’abbaye de Clohars-Carnoët. Il y mourut le 29 septembre 1191 et l’abbaye prit ensuite le nom de son fondateur
Mab da labourerien douar euz Croixhanvec, tost da Loudeac, Maoriz Duault a reas studiou dispar e skol-veur Pariz. Kerkent e drede bloaz-war’n ugent, e yeas d’an abbati savet nebeud amzer araog e Langonned. Pa varvas an abad, e 1145, Maoriz a oe dibabet evid kemer ar garg, daoust ma n’e-noa nemed 31 bloaz. E-pad tregont bloaz e talc’has ar garg-se. Er bloaz 1177, e kemeras gantan daouzeg kompagnun evid digeri abati Kloharz-Karnoet. Eno e varvas d’an 29 a viz gwengolo 1191, ha diwar neuze an abati a gemeras ano e ziazezour.
La vie de Maurice de Carnoët est bien connue. La légende prendra sa revanche en attribuant au saint une multitude de miracles. En réalité, c’est le peuple qui a canonisé Maurice, et non le pape, contrairement aux règles édictées par le pape Alexandre III (au 12e siècle).
Aucune église paroissiale n’est sous son patronage. Une chapelle dédiée à son nom existe encore à Kernével. Une chapelle Saint-Maurice à Locronan a disparu après la Révolution.