Fété le 17 janvier
Dans la cohorte des cinquante bienheureux qui portent le nom d’Antoine, au calendrier de l’Eglise universelle, la présente étude se limitera à saint Antoine l’ermite qu’il faut bien distinguer de saint Antoine de Padoue, disciple de saint François d’Assise (1195-1251), car l’un et l’autre ont fait l’objet d’un culte très couru. Il s’agira ici d’Antoine l’ermite, Antoine abbé, Antoine le Grand, qui est fêté le 17 janvier [1].
Brève vie de saint Antoine l’ermite
Saint Antoine est né vers 251, au village de Come, en Haute Egypte. Prenant au sérieux à l’âge de vingt ans le conseil de l’évangile : « Va, vends tous tes biens et suis-moi », il quitte le monde séculier. Ses biens distribués aux pauvres il va vivre en solitude dans une cellule établie non loin de son lieu de naissance. Vers l’an 305, il fonde une communauté près de Fayum, puis une autre à Pispir. Ainsi, Antoine est le premier à organiser dans l’église chrétienne la vie religieuse telle que nous la connaissons aujourd’hui, rassemblant d’importants groupes d’ermites dans des communautés libres. Sa renommée très vite répandue de son vivant en Egypte et à l’étranger, il est fort apprécié comme conseiller par des gens de toute classe. Il a 90 ans, lorsque Athanase, l’évêque d’Alexandrie, l’ invite à quitter sa solitude pour défendre, une fois encore, la saine doctrine contre l’hérésie arienne qui niait l’union consubstantielle du Christ Jésus avec Dieu le Père dans le mystère de la Sainte Trinité. La biographie d’ Antoine écrite par Athanase, nous apprend que l’ermite mourut dans son ermitage, au mont Kozlim, près de la mer Rouge.
Les chapelles dédiées à saint Antoine dans le Finistère
Saint Antoine dont le culte est largement répandu dans la chrétienté est le patron de plusieurs chapelles dans le Finistère. Le « Nouveau Répertoire » en donne une liste faisant la distinction entre les sanctuaires qui existent (C. E.) et ceux qui ont disparu ou qui sont désaffectés (C. D.) [2].
A Leuhan, la chapelle saint Diboan, dont le nom populaire se rapporte à un saint « qui enlève le mal », et qui aussi appelée Notre-Dame de Lorette, a pu être, dans les temps anciens, placée sous le patronage de notre saint Antoine Parmi les statues anciennes en bois polychrome demeure une statue de« saint Antoine ermite marqué « St Modeste » [3]. Le « Répertoire signale aussi un saint Antoine, avec son cochon.
A Melgven, la chapelle saint Antoine, jadis placée sous le patronage de Saint-Congar, dépendait du manoir de Kercongar. De plan rectangulaire à un chevet polygonal, la façade porte la date de 1689. En excellent état, l’actuel patron y a sa statue en pierre et son vitrail créé dans le dernier quart du XXe siècle par l’atelier Jean-Pierre Le Bihan de Quimper. Selon le Rôle des décimes, de 1788, la chapelle était redevable de deux livres, une contribution qui constituait la redevance de base, relativement faible demandée à de nombreux autres sanctuaires ruraux modestes [4] .
A Plouézoc’h, la chapelle dédiée à Saint-Antoine dont la restauration exemplaire entreprise en 1979 et menée à bonne fin grâce à une association active possède une statue de saint Antoine dont on parlera plus loin [5].
Chapelles détruites ou désaffectées
Au Faou, une chapelle Saint-Antoine desservait l’hôpital. Mentionnée en 1683, le rôle des décimes de 1788 note comme montant de sa redevance la mention : nihil, (rien) [6]. Le culte du saint est conservé dans l’église Saint-Sauveur, qui possède un retable dédié à l’ermite et trois statues que l’on retrouvera au chapitre des statues, avec d’ailleurs, en plus, une statue de saint Antoine de Padoue.
A Landéda, une chapelle Saint-Antoine se blotissait « dans un vallon non loin de Troménec. La fontaine avec édicule gothique du XVe siècle, subsiste, abritant les statues détériorées de saint Antoine et d’une Vierge Mère » [7]. A Morlaix, paroisse Saint-Mathieu, c’était la « chapelle de la prison. Outre la statue de saint Antoine on y voyait celle de saint Guillaume d’Aquitaine ». Saint Guillaume qui avait des chaînes pour attribut était, parmi d’autres, patron des prisonniers [8].
A Plouguerneau, une chapelle Saint-Antoine se dressait « sur la rive nord de l’Aber-Wrac’h. Michel Le Nobletz fréquenta l’école tenue dans cette chapelle. Subsiste une croix monolithe de granite » [9].
A Quimper, paroisse Saint-Corentin, la chapelle de l’ancienne Maison d’arrêt, désormais désaffectée, était, avant la Révolution, celle de l’hôpital Saint-Antoine [10].
A Saint-Frégant, au château de Penmarc’h, la chapelle, désormais désaffectée, se trouvait dans l’aile gauche. Un vestige de l’autel gisait naguère au pied de sa façade [11].
A Spézet, une chapelle Saint-Antoine faisait « l’angle Sud-Est de l’enclos de l’église ; en ruines en 1910 quand on déplaça le cimetière. Elle portait la date de 1561 sur le portail »[12]. Il se pourrait que la statue en pierre de style fruste, qui est intégrée dans une niche à la base du calvaire en face de Notre-Dame du Crann, en provienne. L’état actuel du monument qui comporte des éléments anciens a en croire l’inscription 1781, remonte à 1908, millésime qui s’étale sur la face antérieure du socle. Une troisième date, 1962, évoque une restauration plus récente.
Les statues de Saint Antoine dans le Finistère et leurs attributs
Dans la liste des saint Antoine donnée par le « Nouveau Répertoire », il n’est pas fait de distinction entre l’ermite et le disciple de saint François. On constate, néanmoins que la grande majorité des statues retenue dans le tableau concerne notre anachorète. Il y vient au 19e rang dans la série qui concerne 53 personnages [13]. La plupart des statues que nous étudions, sinon toutes, sont « en pied ». Celle du XVIe siècle qui représentait le moine assis sur un siège dans l’église Notre-Dame de Quimperlé, a été volée dans les années 70.
L’ermite se reconnaît au premier chef à l’habit, tunique et manteau avec un capuchon qui lui couvre généralement la tête (Tréméoc, église, Bannalec, chapelle Saint-Jacques,… La capuche se rabat à la chapelle Locjan de Kernével (Rosporden). De même à Pleyben dans la statue moderne qualifiée de SANT ANTON. Mais ici le personnage porte pour ceinture une corde à nœuds de capucin, un détail anachronique qui provient d’une confusion avec Antoine de Padoue. Ainsi le voit-on dans la peinture du lambris de Dirinon, à droite au-dessus de la chaire. Parfois l’attribution de la statue de quelqu’un qu’on classerait parmi les anonymes, à ne considérer que le seul costume relève de la tradition, tel le « saint Antoine » de la Martyre un beau travail en pierre de kersanton du XVe siècle.
Mais comme le costume ne suffit pas pour une attribution assurée, les sculpteurs caractérisent notre ermite par une demi-douzaine d’attributs quand ils sont complets ce qui écarte toute confusion.
Le tau
Presque toujours la main de saint Antoine s’appuie sur un bâton en tau qui n’est ni la houlette du berger, ni la crosse de l’évêque. Sorte de croix amputée de la branche supérieure, l’Egypte ancienne l’avait adopté comme symbole de la vie future. Attribut minimum pour l’artiste qui donne dans la sobriété, on le voit dans la statue de la chapelle Saint-Jacques de Bannalec, heureusement restaurée par Louis Morvan de Landerneau en 1990. Le tau qui occupe une des mains du saint se voit souvent couplé avec le livre tenu dans l’autre main.
Le livre de la règle monastique
Le livre, plus souvent ouvert que fermé, attribut qui conviendrait à n’importe quel saint personnage, n’est pas celui des heures monastiques, ni celui des Saintes Ecritures, une interprétation qui serait après tout plausible. Il désigne en premier lieu le livre de règle monastique, rappelant que Antoine, le Père du monachisme, est parmi les premiers qui édictèrent une charte destinée à des moines. Par extension, on y verra le livre de la Règle des Antonins, qu’on appelle aussi parfois Antonites, qui ont beaucoup fait pour la diffusion du culte de saint Antoine. Moines hospitaliers, fondés au XIe siècle, les Antonins comme leur nom l’indique, s’étaient placés sous le patronage de l’ermite du désert et de sa Règle. Ainsi le livre est tenu grand ouvert à deux mains parl’Antoine de la chapelle Sainte Anne de Carhaix dont la tête se relève dans la belle attitude de celui qui lit à haute voix la règle face à ses disciples.
Le chapelet
Le « chapelet » assez couramment donné comme attribut à notre ermite, est passé à la ceinture de la statue du XVIe siècle, en pierre de kersanton, due à l’atelier de Bastien et d’Henry Prigent et juchée sur l’un des pylones d’entrée de l’enclos de Trévarn à Saint-Urbain. On voit encore le chapelet à Trégarvan, une œuvre bien plus récente. Le chapelet pend au bras d’Antoine dans la statue en bois de la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon, une statue dont la petite histoire vaut la peine d’être contée. On la connaît par le texte écrit dans le revers évidé de la sculpture, en partie à la peinture blanche, en partie au crayon. L’œuvre, sortie du ciseau relativement fruste d’un modeste artisan, avait été commandée, en 1750, pour la modeste chapelle des pêcheurs et des marins du port de Pempoul, chapelle qui n’est plus désormais qu’un souvenir. En 1768, le saint Antoine en question se voit transféré, on ne sait pour quelle raison, à Kéravel, à la limite de Saint-Pol et de Roscoff. Il passe ensuite à la sortie de la ville où la chapelle du cimetière Saint-Pierre la recueille, en 1809. C’est en 1873 que la cathédrale la recevra, confinant dans quelque coin obscur une œuvre jugée peu digne de la grande église. En 1976, elle finit par trouver une place dans le bras sud du transept [14]. Le chapelet de nos statues de saint Antoine ne ressemble pas toujours, loin s’en faut, à la couronne aux cinq dizaines que nous connaissons. Il suffit de voir l’alignement des neuf grains enfilés sur un cordon terminé par une croix, à la statue honorée dans l’église de Dirinon, un solide ouvrage du XVIe siècle en pierre de kersanton, témoignage intéressant pour l’histoire d’un objet de dévotion fait de grains enfilés utilisé dans de nombreuses religions.
La clochette
Autre attribut coutumier, lorsque les artistes ne se contentent pas du bâton en tau du livre et du chapelet, la clochette. Certes, la petite campane est loin d’être réservée à saint Antoine. Le Finistère conserve trois cloches à main vénérables, héritage sans prix des ermites bretons qui s’en servaient pour se signaler à leurs ouailles. Celle de Paul Aurélien, à Saint-Pol-de-Léon, celle de saint Ronan à Locronan, celle de saint Goulven à Goulien. La clochette était par ailleurs censée, par son bruit, effrayer les démons, tout comme les faisait fuir la lumière des cierges. Elle s’accroche au bâton du saint Antoine de Gouesnac’h. Elle pend à la main à la chapelle Saint-Antoine de Plouézoc’h, elle s’assure à la ceinture à Saint-Antoine de Melgven. On voit, sans en connaître la raison, deux clochettes à Concarneau, chapelle de la Croix, édifice construit sur le front de mer. La cloche de saint Antoine nous ramène aussi vers les moines Antonins. Elle servait aux frères qui allaient de villes en villages quêter pour leurs malades à rassembler les passants sur les places publiques. Ceci dit, on n’aura garde de confondre la cloche attachée à la personne du saint lui-même avec la clarine suspendue au cou du cochon, l’inséparable compagnon qui demeure le plus populaire des attributs de l’ermite.
Le cochon
Figure emblématique inoubliable que le cochon de saint Antoine. Si on veut y voir le symbolise du démon, on se référera à l’épisode de l’évangile de saint Marc appelé « la guérison du possédé de Gérasa ». L’homme vivant parmi les tombeaux terrifiait la région par ses cris. Lors de sa délivrance par Jésus les démons qui étaient légion implorèrent le Seigneur de les faire entrer dans le troupeau de porcs qui paissait par là. Ce qui étant fait eut pour conséquence l’affolement des bêtes qui se précipitèrent dans le lac. Cette explication symbolique est plausible. Il y en a une autre, plus prosaïque, qui relève d’un privilège accordé aux moines Antonins dont on a évoqué la fondation au XIe siècle, un privilège fort envié, car pour pourvoir aux besoins de leurs malades ces Antonins avaient la faculté de laisser vaguer leurs bêtes dans les rues des villages, pour se nourrir à bon compte en fouillant les ordures. Ainsi, le cochon portant au cou une clochette, comme signe de reconnaissance, devient le fidèle compagnon du patron des Antonins. Précisons qu’on ne voit saint Antoine le porter dans les bras comme le fait Jean Baptiste pour l’agneau. Le cochon « clariné », reste au pied de l’ermite, debout sur ses quatre pattes à Fouesnant ou vautré, avançant un groin fouineur à Notre-Dame des Cieux au Huelgoat. Curiosité iconographique digne d’être observée, il arrive que le cochon compagnon soit rajouté après coup, tel un jouet d’enfant. Ainsi, il s’accole au socle de la statue à la chapelle Saint-Diboan de Leuhan, de même à l’église de Trégarvan., oeuvre classique en bois de facture commune du XVIIIe siècle, dont le titre s’inscrit en breton sur le socle : ST ANTON. Maintenant, nous allons nous attarder dans l’église Saint-Sauveur du Faou qui honore saint Antoine de diverses façons. L’autel qui lui est dédié dans le bras nord du transept, s’appuie à un retable lambris, peuvre de menuiserie plat qui couvre la totalité du mur, sobrement rythmée par des pilastres cannelés plats et non par des colonnes torses qui font volume. Le tableau central s’intitule « le Repentir de saint Pierre ». Le renégat en pleurs fait face au Christ lié à la colonne de la Flagellation, un thème rare chez nous mais commun, dit-on, dans le pays andalou. Deux grandes statues, s’accrochent au lambris un saint Antoine et un saint Nicolas œuvres de Jean-Baptiste La Fosse, maître sculpteur de Brest qui fut payé 300 livres en 1775 [15]. Son saint Antoine à la barbe fleurie flottante appuyé sur le bâton en tau auquel pend une gourde, tient dans la main gauche un livre ouvert. Nu-pieds tel un pèlerin, il revêt la tunique et le manteau dont la capuche lui couvre la tête. Mais, il n’a pas le cochon… La statue au cochon du Faou est près de l’autel en dehors de la clôture sur un support élevé servant de tronc destiné à recueillir les offrandes. L’inscription désigne aujourd’hui cette statue pour être saint Antoine, un saint Antoine qui à l’origine n’en était pas un. Une première observation montre que l’oeuvre représente un disciple de saint François, vêtu de la bure du minime ou du capucin, serrée à la taille par une corde à nœuds. La mutation en saint Antoine, faite par l’adjonction du cochon a nécessité, on le voit bien, l’élargissement du socle de la statue. La tradition rapporte qu’on la plaçait naguère, aux jours de la foire aux porcelets devant l’entrée monumentale de l’enclos qui donne sur la rue passante. Et pour compléter les curiosités concernant les statues antonines du Faou, on se tournera vers celle qui est nomenclaturée comme un saint Patern [16]. Elle n’est autre, à l’évidence, qu’un saint Antoine débaptisé pour une raison qui nous échappe. Il a le costume du moine, le livre de la règle, le bâton en forme de tau. Les flammes lui font couronne autour des pieds. Il n’y manque que le cochon et la clochette. Mais le doute n’est guère possible. On ne peut le confondre avec Patern qui était évêque, honoré à Vannes et dont les notices biographiques ignorent quoi que ce soit au sujet des flammes qu’elles soient, éclairs d’orages ou incendies accidentelles. Le cochon, on le devine, intéresse la chaîne de ceux qui, ayant affaire à lui, se sont placés, au côté des moines Antonins sous la protection de l’ermite. Au premier chef les porchers qui élevaient les bêtes et les marchands qui en faisaient le trafic. Suivaient les bouchers et les charcutiers qui les débitaient, les brossiers qui fabriquaient des brosses avec les soies des bêtes. Les sonneurs de cloches ne demeuraient pas en reste, sans qu’on puisse savoir si ces joyeux drilles tiraient leur patronage de la cloche de l’ermite ou de celle du cochon… Sans insister sur d’autres patronages, celui des pèlerins entre autres [17], on retiendra que saint Antoine, en Bretagne, était le patron des potiers.
Enfin les flammes !
Il ne faudrait pas croire que les flammes qui brûlent au pied du saint près de l’animal évoquent nos modernes cochons grillés. Elles représentent en premier lieu le feu des tentations auxquelles l’ermite fut exposé au cours de sa longue vie. On sait combien le déchaînement des démons face à l’anachorète ont impressionné les peintres et les écrivains. Le tableau truculent de Jérôme Bosch est bien connu. Baudelaire dans « Les Fleurs du mal » évoque saint Antoine et Flaubert, dans « La tentation de saint Antoine » transpose les épreuves du solitaire en rêves érotiques peuplant le sommeil de l’homme de Dieu. En marge des tentations le buisson de flammes brûlantes est lié au « mal des ardents », le « feu Saint-Antoine » . C’était une maladie redoutée qui a sévi à plusieurs reprises sous forme épidémique dans une bonne partie de l’Europe aux XIe et XIIe siècles. L’affection due au caractère désastreux de l’alimentation présentait des symptômes impressionnants : frissons suivis de chaleur, délires, hallucinations, prostrations, douleurs violentes à la tête et aux reins, indurations et abcès des glandes axillaires et inguinales, gangrène des extrémités… Ne sachant à quel saint se vouer le malade et ses proches se tournaient, en l’absence de médication efficace, tout naturellement vers saint Antoine. Les flammes, si elles ne sont pas réservées à son iconographie lui sont habituelles. Sur les sculptures de bois, certaines rampes brûlantes, exposées aux caprices des temps sont difficiles à reconnaître. Ainsi à Landéda, dans la niche de la fontaine au pied de la statue qui a subsisté à la disparition de la chapelle. En revanche au bas du saint Antoine de Plouézoc’h on les voit plus vives peut-être qu’ailleurs, le sculpteur du XVIe siècle attisant le brasier grâce à un petit personnage qui actionne un gros soufflet de forge [18].
Tel est Antoine abbé, Antoine l’ermite, Antoine le Grand, aujourd’hui quasi oublié au profit d’un rival qui porte le même nom, Antoine de Padoue, celui à qui on promet un sou pour retrouver l’objet perdu. Si bien que l’église du Faou longuement évoquée plus haut a dû, à une époque relativement récente se doter d’une image de l’homonyme placée tout près de l’autre…
Ainsi dans bien des églises, en Finistère et ailleurs, se voient les statues saint sulpiciennes de cet autre Antoine portant l’enfant Jésus dans les bras, à moins qu’il n’arbore le lis virginal, des œuvres en plâtre tirées en de multiples exemplaires de tous formats.