Evêque
Fété le 9 décembre
Dans sa vie de saint Guénolé, écrite entre 850 et 885, Gurdisten reprend une tradition ancienne, selon ses propres paroles, quand il nous décrit Budoc comme « ministre angélique, richement doué de savoir, remarquable par sa droiture, que tout le monde de ce temps considérait comme l’une des plus fermes colonnes de l’Eglise ». Budoc était le « maître » de l’Ile Lavret (Laurea), où Gwénolé fut, dès son enfance, élevé comme son disciple. Avec Maudez puis Budoc, nous sommes à la fin du 5e siècle et à l’aube de la grande expansion du monachisme chez nous : monachisme d’ermites où chacun a son « peniti » ; et, quand il s’agira d’un monastère, l’abbé continuera souvent à vivre en ermite (voir Goulven, Goeznou, Gwénolé) ; l’influence orientale reste prépondérante. Le culte de saint Budoc est couramment lié à celui de saint Gwénolé.
Etre 850 ha 885, Gourdisten, o skriva buhez sant Gwenole, a adkemere lavariou koz evel ma tispleg e-unan : « Budog, emezan, a oa eur zervicher henvel ouz eun êl, pinvidig meurbed a skiant, eeun dispar, kemeret gand an oll evid eun hent-meur warzu ar feiz, hag unan euz pilliri galloudusa an Iliz ». Budog a oa ar « mestr » euz Enez-Lavret, hag eno e kentelias Gwenole, e ziskibl, adaleg amzer e vugaleach. Gand Modez, ha goudeze Budog, emaom oc’h echui an 5ved kanved, ha dizale a vo stank ar manatiou en or bro. Leaned gand pep hini e ‘beniti », er manatiou braz zoken, ar abad a gendac’ho aliez da veva evel eun ermid.
Saint Budoc (ou Beuzec) était le patron de l’ancienne paroisse de Beuzec-Cap-Caval (aujourd’hui en Plomeur). Il est toujours le saint patron des églises paroissiales de Beuzec-Cap-Sizun, Beuzec-Conq (en Concarneau), Trégarvan, Plourin-Ploudalmézeau et Porspoder.