Saint Corentin fait partie des « Sept-Saints » qui évangélisèrent la Bretagne et qui ont nom: saint Tugdual de Tréguier, saint Paterne de Vannes, saint Samson de Dol, saint Pol de Léon, saint Malo et saint Brieuc. Il est certain que saint Corentin a existé et qu’il a assuré l’implantation de l’Église de Cornouailles. Il participa au concile d’Angers en 453. Oriflamme de Saint Corentin, église paroissiale de Locronan Mais il est le seul des sept à ne pas avoir une localité pour conserver sa pieuse mémoire en Bretagne (On oublie souvent le vrai nom de Quimper: Quimper-Corentin). Par contre le village de Cury en Cornouailles britannique ne l’a pas oublié. Cependant de très nombreuses églises et chapelles se sont placées sous son vocable dans le Finistère et les Côtes d’Armor.
Né en Armorique, Corentin vécut pendant plusieurs années la vie érémitique, dans les bois qui couvraient le versant sud du Ménez-Hom, en Plomodiern. Réclamé comme évêque par le roi Gradlon et son peuple, il partagea dès lors son temps entre sa tâche épiscopale à Quimper et la vie érémitique à laquelle il restait fidèle. L’époque où il vécut ne peut être précisée; un manuscrit d’Angers, daté de 897, place un saint Corentin au calendrier le 1er mai. Les reliques du saint, dispersées lors des invasions normandes (Marmoutier – Abinbdon, Waltham et Glastonbury en G.-B.), furent partiellement restituées à la cathédrale de Quimper en 1623, où elles furent longtemps en honneur.