Saint Charles de Foucauld, une figure spirituelle pour notre temps
Des groupes de personnes (laïcs, religieux, prêtres, diacres) se réunissent en petites fraternités « autour » d’une figure spirituelle, généralement sainte ou saint, pour prier, partager, cheminer dans la foi. Il s’agit d’une démarche à la fois personnelle et partagée avec d’autres chrétiens en recherche, pour faire Eglise ensemble en s’accompagnant et se soutenant mutuellement. Parfois associés ou en proximités de congrégations présentes dans notre diocèse, de fraternités du renouveau charismatique, de groupes de chrétiens en prière, elles trouvent ainsi un chemin de fraternité pour aller à la rencontre de Dieu.
Première figure spirituelle choisie pour nous accompagner : Frère Charles.
Charles de Foucauld, prochain canonisé ou l’itinéraire particulier d’un homme qui a littéralement changé de vie pour suivre Jésus. Découvrez comment la spiritualité de Frère Charles interpelle notre temps !
Retraite à l’Île Blanche à Locquirec, du mardi 5 octobre (soir) au lundi 11 octobre (matin) : à la suite de Jésus de Nazareth avec le bienheureux Charles de Foucauld.
Dans cette retraite, seront développées les lignes de force de la spiritualité du Père de Foucauld :
Nazareth est le fil conducteur de l’itinéraire de frère Charles : dans ces 30 années de vie cachée à Nazareth, Charles découvre une traduction de l’Incarnation, qui l’inspire particulièrement : « Le Verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous. » Nazareth, c’est la grâce de comprendre que la vie quotidienne, la vie ordinaire, la nôtre et celle des autres, n’est pas quelque chose de banal, sans intérêt, car Dieu s’y tient !
À Nazareth, lieu d’une humanité ordinaire, le christ s’est fait notre frère en humanité : en lui, nous sommes tous frères, frères universels.., une fraternité que Charles va vivre dans le compagnonnage quotidien avec la population de Tamanrasset.
Et l’esprit de Nazareth, discrétion et bonté, inspire son élan missionnaire, son mouvement vers les autres, vers les plus pauvres, les plus éloignés, les plus abandonnés. « L’apostolat de la bonté », dans la simplicité et la discrétion, peut s’avérer pour nous un chemin missionnaire pertinent dans notre monde sécularisé.
Et cette spiritualité se nourrit :
de l’évangile, médité, ligne par ligne ;
de l’Eucharistie, célébrée, exposée, adorée, rayonnante, traduite en don de soi aux autres ;
du désert : « Il faut passer par le désert… »
1 Impasse de l’Île Blanche, 29241 Locquirec 02 98 67 43 72 / ileblanchelocquirec@wanadoo.fr
La prière d’abandon
Ce n’est pas la prière du Père de Foucauld ; c’est la prière de Jésus. Dans sa méditation de l’agonie de Jésus à Gethsémani et de sa mort sur la croix, Charles de Foucauld a mis ces mots sur les lèvres de Jésus… Un « petit frère de Jésus » a réécrit cette prière pour lui-même : après sa mort, ses amis ont retrouvé le texte dans ses « archives » et l’ont largement diffusé.
Mon Père, C’est la prière de Jésus,
je m’abandonne à toi, prière d’abandon
fais de moi ce qu’il te plaira. au bon plaisir du Père…
Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Prière d’action de grâce,
Je suis prêt à tout, j’accepte tout,
pourvu que ta volonté se fasse en moi
et en toutes tes créatures.
Je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains, prière d’offrande,
je te la donne, mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur, déclaration d’amour,
parce que je t’aime
et que ce m’est un besoin d’amour de me donner,
de me remettre entre tes mains sans mesure, d’un amour sans mesure
avec une infinie confiance, prière de confiance
car tu es mon Père.